Enrichissez vos compétences dans une culture collaborative et inclusive
Rencontre avec Zakaria, chef de projet R&D Glass Melting and Refractories Department.
Quel a été votre parcours avant d’intégrer AGC ?
Je suis mathématicien de formation. Après mes études au Maroc, j’ai fait ma thèse en France sur les mathématiques appliquées aux réacteurs nucléaires. Ensuite, mon post-doctorat a porté sur le stockage des déchets radioactifs. Et puis, j'ai décidé de changer de cap en rejoignant AGC. Étant attiré par le calcul scientifique applicable aux transports, à l'énergie, à la météorologie, j'ai suivi un choix du cœur.
En quoi consiste votre mission en tant que R&D project leader ?
Je m’occupe de l'axe électrification, l’électro-boosting en particulier. Nous avons différents sites en Europe et dans le monde. Mes attributions couvrent l'analyse technique et de faisabilité, la compréhension du fonctionnement des nouveaux procédés, jusqu'à la demande de financement du projet avec toute l'analyse financière nécessaire. Je participe aussi à l’accompagnement de notre département d'engineering pour la réalisation de ces projets. Enfin, j'épaule les équipes de production pour commencer à utiliser ces nouveaux procédés.
Vous travaillez en particulier sur l’électro-boosting ?
Je fais de la R&D dans ce sens. Un four de production en verre classique permet de fondre de la matière première grâce à de l'énergie issue de la combustion d’hydrocarbures. L’électro-boosting vise à remplacer une partie de cette énergie fossile et ainsi décarboner la production du verre en jouant sur le fait que le verre fondu est un conducteur électrique. En injectant des électrodes dans le bain de verre, le courant passe d’une électrode à l’autre et génère de la chaleur à l’intérieur du matériau de façon plus efficace qu’avec les énergies fossiles. Ce sont des opérations délicates qui doivent être bien maîtrisées. En amont, je m’emploie à coordonner les données techniques et trouver comment optimiser leur efficacité énergétique.
Qu’appréciez-vous le plus au quotidien dans votre travail ?
J'apprécie énormément la transversalité de mon poste car elle s'inscrit dans la stratégie d'AGC pour réduire l’empreinte carbone de la production du verre. Je considère que c’est une chance de faire partie d’une équipe qui œuvre dans le sens du développement durable. Un moteur très stimulant au quotidien ! En faisant de la R&D nous sommes aussi sollicités pour aider nos collègues de la production. Nous apportons une expertise et un angle de vue différents que ces équipes n'ont pas le temps de développer. On se sent à la fois valorisé et utile.
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Comment vos compétences se sont-elles développées jusqu’ici ?
J’ai pu acquérir mes compétences sur le verre plat au sein d’équipes très ouvertes à partager leurs savoir-faire. Au-delà des connaissances techniques, AGC m’a permis également de développer mes soft skills à travers des formations sur les profils MBTI ou sur le management. Très enrichissantes, ces formations permettent de mieux se connaître soi-même et aident énormément à gérer des projets avec des équipes multidisciplinaires : on comprend la personnalité et le comportement des gens avec qui on collabore.
Si vous prenez les valeurs d'AGC, laquelle choisiriez-vous et pourquoi ?
La diversité est primordiale pour moi. Même si je suis très fier de m’investir dans des projets pour l'environnement, nous n’avancerions pas aussi bien sans diversité et la conscience d’avoir une planète pour nous tous. Chez AGC, nous sommes en contact avec des collègues de cultures, pays, religions variés. Mais nous ne sommes pas si différents que ça finalement, nous pouvons développer des choses ensemble. Si on était tous pareils, on s'ennuierait beaucoup !
Qu'attendez-vous le plus de votre évolution au sein d'AGC ?
Produire du verre décarboné n’est qu’un début. J’ai envie de suivre l’évolution de ces projets et comment nous pouvons exercer un réel impact sur l'industrie globale. J'aimerais continuer à suivre ce développement jusqu'à 2030, par exemple, et voir comment nous allons tenir notre engagement à réduire notre empreinte CO₂ de 30 %. Par ailleurs, je souhaiterais jouer un rôle de mentor auprès des jeunes - ou moins jeunes - qui arrivent dans le groupe pour partager cette expertise acquise jusqu'ici.
Que diriez-vous à une personne qui envisage de rejoindre AGC ?
Rejoindre mon département, c'est intégrer des équipes très ouvertes d’esprit, avec de nombreux challenges scientifiques, techniques, humains, pour développer des solutions d'avenir. De plus, AGC reste l’une des très rares industries encore implantées en Belgique et en particulier en Wallonie. C'est particulièrement intéressant de pouvoir y être employé dans un environnement international.
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Nous ne sommes pas si différents que ça finalement et nous pouvons développer des choses ensemble. Si on était tous pareils, on s'ennuierait beaucoup !